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4 septembre 2011

LEMMY

Le magazine de Tim Lucas
Le numéro 163 de l’indispensable revue de Tim Lucas « VIDEO WATCHDOG » se penche sur la carrière d’Eddie Constantine, avec autant de sérieux et d’exhaustivité que s’il s’agissait de Laurence Olivier. C'est d'ailleurs ce qui fait tout le charme de ce bimestriel américain. L’auteur décortique le parcours du chanteur-acteur, interviewe sa fille et se concentre ensuite, film par film, à tous les « LEMMY CAUTION » qu'il tourna en France et qu'il présente comme les précurseurs des James Bond. Même s’il faut bien avouer que la plupart de ces polars sont aujourd'hui à peu près irregardables, leur énumération est intéressante et replonge dans un cinéma et une France disparus depuis bien longtemps. Il y a d'ailleurs tellement de matière, que le dossier se poursuit dans le n° 164 qui vient de paraître. « Ça va barder ! » comme dirait l’autre…

3 commentaires:

  1. Un bien beau titre de post et un bien bel acteur de ces anciens temps, assez oublié par la mémoire collective cinématographique. J'ai peu vu de ces Lemmy Caution, mais ils m'ont marqué par leur côté suranné et décontracté. et une belle présence et gueule que celle de ce M. Eddie.

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  2. Il était de bon ton, chez les gens "intelligents", de sous estimer Eddie Constantine, voire de le calomnier en disant, par exemple, qu'à la ville il ne savait pas se battre comme à l'écran. Foutaises. C'était un acteur attachant, bourré d'humour et sans prétention. Les réalisateurs avec qui il a travaillé n'étaient pas très bons, par contre. Ce qui explique pourquoi on a comme film culte qu'Alphaville, sous prétexte que c'est "du Godard".

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  3. De Godard, je n'aime que deux films : "A BOUT DE SOUFFLE" et "LE MEPRIS", qui me fascine de plus en plus au fil des re-visions.
    Par contre, le reste... J'ai récemment tenté "PIERROT LE FOU" tant vénéré des cinéphiles officiels et... me suis assoupi. "ALPHAVILLE" vaut-il une nouvelle tentative ?

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