Le scénariste anglais Jimmy Sangster, un des piliers de la légendaire Hammer, devait être un fan des « DIABOLIQUES » de H.G. Clouzot, puisqu’il en donne ici une variation, sous forme de téléfilm. Réalisé par le téléaste John Llewellyn Moxey, « A TASTE OF EVIL » est un suspense en huis clos, situé dans une belle propriété de San Francisco dans les seventies. Lors d’une ‘party’, une fillette est agressée et violée par un homme non-identifié. Elle passe sept ans en H.P. en Suisse et revient. Le passé ressurgit, son beau-père lui paraît suspect, elle a des hallucinations. Mais… N’est-ce pas plutôt une machination ?
Barbara Stanwyck, Barbara Parkins et Arthur O'Connell |
Quand on sait que sa chère maman est jouée par une Barbara Stanwyck de 64 ans, on imagine bien qu'elle n’est pas blanc-bleue ! En grande dame compassée et attentive, qui se transforme en marâtre cynique et manipulatrice, Miss Stanwyck est extrêmement à l’aise. Ella a toujours haï sa propre fille qu'elle accuse de lui avoir volé l’amour de son mari et fait tout pour la rendre définitivement folle. Celle-ci est incarnée par la belle Barbara Parkins. Parmi les seconds rôles, on a droit à Arthur O’Connell, inhabituel en jardinier pédophile et demeuré, Roddy McDowall en médecin et William Windom en beau-père ivrogne, équivalent de Paul Meurisse dans le chef-d’œuvre de Clouzot.
Ce n’est pas de la grande télé, juste un exercice de style sympathique, avec son lot d’éclairs, de pluies diluviennes et de flash-backs dramatiques. La dernière partie, centrée sur Stanwyck prise à son propre piège vaut vraiment le détour. On pense évidemment à son vieux succès « RACCROCHEZ, C'EST UNE ERREUR ».
Ce n’est pas de la grande télé, juste un exercice de style sympathique, avec son lot d’éclairs, de pluies diluviennes et de flash-backs dramatiques. La dernière partie, centrée sur Stanwyck prise à son propre piège vaut vraiment le détour. On pense évidemment à son vieux succès « RACCROCHEZ, C'EST UNE ERREUR ».
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