
Le scénario n'est qu'un pot-pourri décomplexé de classiques comme « DÉLIVRANCE » ou « L’ÉCHELLE DE JACOB » et s’inspire très nettement de « HOSTEL » et surtout du très malsain et sous-estimé « CREEP » auquel il fait très (trop) souvent penser. C'est dire qu'il ne faut pas chercher de l’inédit ici. Mais judicieusement ramassé sur 1 H 15, « SHADOW » maintient un bon rythme, se permet des virages narratifs en épingle à cheveux et ose partir dans le n'importe quoi le plus total. Bien sûr, la « chute » est non seulement prévisible, mais d’une naïveté presque enfantine. Ce n’est pas grave : on est là pour s’amuser, pour rire jaune de tortures immondes (le pauvre type grillé vif, la paupière découpée au cutter) et pour saluer un croque-mitaine singulièrement glauque : un grand type glabre et squelettique, aux mouvements de serpent, aimant lécher des crapauds (sic !) et maniant la faux comme s’il était la… STOP ! PAS DE SPOILER !!!
À condition de ne pas en attendre grand-chose et de ne pas se formaliser d’un casting excessivement médiocre dans son ensemble, « SHADOW » contient quelques jolis moments de traque en forêt, des séquences parfaitement décadentes dans la cave du monstre. Pas mal…
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